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 Le DJ

 

Le terme de DJ est un acronyme pour Disc-Jockey. Ce terme anglais désigne dans les pays anglo-saxons un animateur radio qui présente et diffuse des disques à l’antenne. Depuis les années 1970 et l’apparition du mouvement disco, ce terme désigne aussi une personne chargée de diffuser de la musique (sur format vinyle, puis CD ou désormais numérique) lors d’une soirée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le DJ sélectionne différents tracks ou différents titres musicaux, qu’il diffuse, enchaîne et parfois mélange et manipule au gré de son inspiration et des réactions de son public.

 

Le rôle du Dj

 

Son rôle peut se résumer à une simple sélection de titres musicaux.

 

Dans l’univers de la musique électronique et du hip hop, ce travail de mixage et de manipulation est poussé plus loin. Le DJ se doit d’enchaîner de la manière la plus fluide possible, deux titres musicaux différents, en ajustant le tempo d’un track à celui qui le précède, tout en harmonisant les deux track grâce à la manipulation de leurs tonalités respectives (aigus, médiums et basse). Il peut aussi travailler et insister sur une rupture de ton et de rythme entre les deux titres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En mélangeant plusieurs fragments tirés d’enregistrements préexistants, le Dj peut créer en direct de nouveaux titres composites. Lorsque ce travail de décomposition et de recomposition se révèle particulièrement poussé, et lorsque le DJ fait preuve d’une dextérité spécifique en matière de manipulation des platines CD ou vinyles, on désigne son rôle sous le terme de platiniste.

 

Il existe une confusion dans l’esprit du grand public, concernant les rôles de DJ et de compositeur. Il s’agit en effet de fonctions distinctes. Certains artistes peuvent exercer dans ces deux domaines, mais il est rare qu’ils excellent dans ces deux activités.

 

Le musicien électronique élabore en studio des morceaux destinés à être écouté à partir d’un CD ou d’un enregistrement numérique, ou destinés à être diffusés, mixés ou manipulés par un DJ, lors de soirées publiques.

 

Aussi créatif que son rôle puisse paraître, un DJ ne compose pas lorsqu’il exerce ses talents sur scène ou dans l’espace d’une discothèque, même s’il peut faire preuve d’un talent certain en matière de collage, de mixage et de manipulation des titres qu’il diffuse.

 
La figure du DJ:

 

Les années 1990 imposent la figure du DJ. Peu estimé malgré son rôle dans l’émergence de la disco au cours des années 1970, puis du hip hop au cours de la décennie suivante, c’est le phénomène des rave parties, ainsi que la popularisation croissante de la musique techno, qui lui assurent un rôle majeur au sein de la culture populaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au cours de la première moitié des années 1990, les DJ acquièrent une reconnaissance auprès du public des clubs et des raves. Les auditeurs leur reconnaissent peu à peu un style, une originalité, une esthétique et les professionnels du secteur de la musique, une capacité à attirer et fédérer un public. Les médias, et particulièrement les stations radios, leur prêtent aussi une attention croissante, en leur offrant un accès à leur antenne.

 

À partir de la seconde moitié des années 1990 et plus encore au tournant des années 2000, le DJ devient une figure culturelle et médiatique récurrente, symbolisant la jeunesse, la nouveauté, la fête et la modernité technologique. Il pénètre les espaces marchands comme les boutiques de vêtements, s’imposant naturellement dans de nombreuses célébrations commerciales et culturelles.

Les critiques musicaux britanniques (comme David Toop, Philip Sherburne, Frank Broughton, Bill Brewster ou Simon Reynolds) reconnaissent son rôle et lui consacrent des textes ou des ouvrages de référence.

 
Les DJ pionniers du mouvement disco:

 

Entre 1965 et 1981, un groupe de DJ new-yorkais (Terry Noel, Francis Grasso, Steve D’Acquisto, Michael Cappelo, Nicky Siano et Larry Levan), travaillant au sein de discothèques, inventent les principe de bases de la technique de mix à l’aide de platines vinyles, caractéristique de l’époque du disco. Cette technique vise à composer, à l’aide de différents disques vinyles, une bande-son festive, percussive, fluide et ininterrompue, au sein de laquelle les musiques se fondent les unes dans les autres, et dans laquelle s’immergent les danseurs.

 

C’est au cours de la décennie 1970 que le DJ devient une figure centrale de la culture des discothèques.

 

le de manipulation des disques vinyles, il est capable de remixer en temps réel les disques qu’il diffuse, en sélectionnant de petite portions de ces vinyles, qu’il superpose à d’autres séquences. Il préfigure de la sorte l’esthétique du sampling Ö, du remix Ö et du copier-coller, caractéristique de la musique électronique des années 1980 et 1990.

 

Grandmaster Flash est aussi considéré comme l’un des inventeurs de la technique du scratch. Le scratch (ou scratching) est un procédé consistant à modifier manuellement la vitesse de lecture d'un disque vinyle placé sous une tête de lecture, en déplaçant la main, alternativement en avant et en arrière. Ce frottement crée un effet sonore, dont le timbre varie selon sa vitesse d’exécution et la pression de la main. Cette manipulation est associée à une modification du volume (augmentation, réduction ou coupure), permettant de conférer un rythme à cette modulation. Avec le scratching, la platine disque passe du statut de simple outil de lecture, à celui d’instrument de musique. Ce procédé du scratching préfigure la technique du sampling et les figures de la citation et de la réappropriation qui lui sont associées.

 

Les figures des années 1990:

 

La décennie 1990 consacre l’émergence, le talent et la popularité d’une nouvelle génération de DJ qui succède à celle des pionniers qui ont œuvré dans l’ombre au cours des années 1970 et 1980.

Cette génération popularise auprès d’un nouveau public la house, la techno et leurs nombreux sous-genres qui se développent à cette époque.

En France, Laurent Garnier, Erik Rug, Dimitri From Paris, Jérôme Pacman ou DJ Deep animent les premières raves et les rares premières soirées dédiées aux genres électroniques organisées dans les discothèques.

 

 

Les figures des années 2000:

 

Les années 2000 se caractérisent par une mondialisation du phénomène des DJ. Il n’existe aucune statistique officielle quant au nombre de personnes dont le deejaying constitue l’activité principale. On peut toutefois légitimement estimer leur nombre à plusieurs dizaines de milliers dans le monde. Au sein de cette vaste communauté, de nombreuses tendances esthétiques coexistent, s’affrontent ou s’ignorent. Certains s’illustrent dans un registre grand public, d’autres explorent des sonorités plus expérimentales dédiées à une frange plus limitée d’auditeurs.

 

C’est la raison pour laquelle nous nous limitons dans ce court chapitre à évoquer quelques figures de la scène électronique, dont le style et le talent nous semblent représentatifs de certaines des grandes tendances esthétiques du deejaying.

 

les figures des années 2015:

 

Le rêve suprème des  dj est de se produire à la Tomorrowland au un festival de musique électronique habituellement organisé au mois de juillet à Boom, dans la province d'Anvers, en Belgique. En 2012, le festival, devenu l'un des plus notables à l'international1, compte la participation de plus de 365 disc-jockeys, avec approximativement 185 000 visiteurs à cette édition en provenance de 75 différents pays.

Tomorrowland émerge en 2003, sur une idée de deux frères, Manu et Michiel Beers. L'organisateur d'événements de musique électronique néerlandais ID&T (reconnu pour des festivals notoires tels que Mystery Land, Sensation et Thunderdome) rachète 50 % des parts en 2004, puis la première édition du festival est organisée en 2005. En 2013, le festival s'exporte aux États-Unis et devient pour l'occasion Tomorrowworld.

 

 

 

 

 

 

 

Bass
Médium
Aigue
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