
LA COMPO FACILE
Les Styles de Musique Electronique
House Music:
La house music, ou simplement house, est un courant musical lancé au début des années 1980 à Chicago. Originellement liée à l'histoire des disc-jockeys, son nom provient du Warehouse, club de Chicago où officiait le DJ Frankie Knuckles. La house est constituée d'un rythme minimal, d'une ligne de basse proche du funk, à ceci s'ajoutent souvent des voix, samplées ou non.
La house est une musique au tempo relativement rapide. Les tempos standards de la dance moderne sont moins élevés, généralement entre 118 et 135 BPM à peu près 10 BPM de moins que le disco.
L'élément commun des titres house est l'utilisation de kick drum (grosse caisse) à chaque battement (aussi connu sous le nom de battement four-to-the-floor), généralement créé par une boîte à rythme ou un sampler (échantillonneur).
La piste de batterie est remplie de rythmes à base de charleston qui contient presque toujours un charleston ouvert sur la croche à contretemps entre chaque battement, et un son de caisse claire ou de clap sur les battements deux et quatre de chaque mesure.
Ce motif est dérivé du rythme de « four-on-the-floor » des années 1960 et surtout des batteurs disco des années 1970. Les producteurs échantillonnent généralement des sons de batterie pour créer des sons plus complexes, et adaptent le mix pour les grosses sonorisations des clubs en atténuant les fréquences moyennes (bande de fréquence contenant les fréquences fondamentales de la voix humaine et de certains instruments) pour privilégier le son de la basse et des charlestons.
Les producteurs de house utilisent de nombreuses sources de sons pour la basse. Ces sources vont de la répétition d'une séquence créée électroniquement à l'aide d'un synthétiseur comme un Korg M118, un Roland SH-101 ou un TB-303, jusqu'à des enregistrements en studio d'échantillons de musique jouée en direct par des bassistes, ou simplement en filtrant des échantillons de titres classiques de funk ou de tout autre titre. Les pistes de basse de la house tendent à favoriser les notes qui entrent dans une seule gamme d'octave, tandis que les pistes de basses dans le disco alternent souvent entre des notes séparées par une octave. Certaines des premières productions House utilisaient des pistes de basse issues de titres disco. Par exemple, le producteur Mark « Hot Rod » Trollan copie les basses de la chanson de 1983 de Feels Good (Carrots & Beets) (d'Electra featuring Tara Butler) pour former les bases de sa production de 1986 Your Love par Jamie Principle. Franki
Le Knuckles utilisa les mêmes notes dans sa version encore plus connue de Your Love en 1987.
Les sons générés électroniquement et les samples de titres issus du jazz, du blues ou encore de la synthpop sont souvent ajoutés aux rythmes de batterie et aux pistes de synthétiseur. Les titres house incluent aussi des voix issues du disco, de la soul ou du gospel ainsi que d'autres percussions comme le tambourin. La techno et la trance, qui ont été développées à côté de la house, partagent cette infrastructure basique de rythme mais elles évitent généralement l'influence de la musique live utilisée par la house, comme les inspirations afro-américaines ou latines, pour préférer des sources sonores plus synthétiques.
Deep House:
La deep house est un sous-genre musical de la house ayant émergé dans les années 1980 aux États-Unis, principalement à Chicago et New York. Ce genre mêle initialement des éléments de Chicago house au jazz-funk des années 19902, avec quelques touches de soul3. La longueur des chansons varient habituellement entre 7 et 10 minutes, et le tempo oscille entre 120 et 130 BPM. Ce style de musique house est parfois acoustique
Caractéristiques:
La deep house est connue pour sa mélodie complexe, son utilisation d'accord chromatique et d'éléments soul, ambient, ou lounge. Dans les premières compositions (1988–1989), le genre est fréquemment inspiré du jazz. L'usage de chants de la deep house devient plus fréquent par rapport à d'autres formes de musique house.
Histoire:
La deep house est largement lancée par des producteurs originaires de Chicago comme Marshall Jefferson (On the House) et Larry Heard (Mr. Fingers)2, et grâce à des chansons comme Mystery of Love (1985) et Can You Feel It? (1986) ; ce dernier a significativement impacté la deep house, comme l'a fait la chanson Strings of Life (1987) de Derrick May sur la techno de Détroit.
Nu Disco:
Le nu-disco (ou parfois new-disco, nouveau disco, funky house ou disco house) est un genre musical de musique électronique du XXIe siècle ayant progressivement émergé en tant que genre reconnu à part entière entre 2002 et 2008.
Il est inspiré des sonorités "happy" et festives du disco des années 1970 et 19801, de celles plus sombres de la new wave des années 1980, dont il reprend l'instrumentation par synthétiseur, de l'Italo disco du début et du milieu des années 1980, tout en reprenant le côté "groove" et enveloppant de la house. Le style se développe beaucoup en Europe notamment à Paris, grâce à la multiplication des labels (Kitsuné) et des artistes français comme Yuksek, Sébastien Tellier, Anoraak, Jupiter, Louis la Roche, Saint Michel, M83.
La scène londonienne est aussi très active avec des artistes comme Metronomy, JBAG, Montmartre et Disclosure.
Le genre s'est développé parallèlement en Belgique (Aéroplane, The Magician), aux Pays-Bas (Timecop1983), en Allemagne (Satin Jackets, Moullinex), en Australie (Flight Facilities, Grafton Primary, Pnau, The Presets), aux États-Unis (Gigamesh, Goldroom, Capital Cities, RAC), au Canada (FM Attack, Electric Youth, Chromeo), en Russie (Tesla Boy, D-Pulse).
Le nu-disco atteint le grand public lors de la sortie du titre Treasure de Bruno Mars en 2013 puis surtout celle de de l'album Random Access Memories de Daft Punk en 2014, avec le succès mondial du titre Get Lucky.
Néanmoins, malgré le succès et la large diffusion de certains titres et malgré son côté festif voire kitch, du fait de son influence disco, le genre conserve une image de musique indépendante, non commerciale, pointue et raffinée. De manière générale, il reste quasiment absent des radios grand public. C'est pour cette raison qu'il est généralement classé dans la musique électronique et non dans la dance, dance-pop ou l'EDM, dont il se distingue totalement, tant par le public visé (plus agé, CSP+, cultivé, urbain à tendance hipster ou hippie chic) que par son mode de diffusion (soirées urbaines, radios indépendantes, sites de streaming).
Le genre se caractérise par la grande utilisation de sons du style synthétiseur des années 80 mais avec une ligne mélodique beaucoup plus élaborée, très travaillée, tout en restant simple et claire.
Les voix sont très souvent utilisées mais pas nécessairement. Elles apportent le côté "happy" parfois kitch que la recherche mélodique permet de compenser, en ôtant tout caractère "commercial" au genre. Les effets sonores de type jeux vidéo des années 80 (groupe Arcade High par exemple) et l'effet vocoder sont parfois aussi utilisés mais toujours avec le soucis de maintenir une ligne mélodique à la fois pointue, agréable, poignante et enveloppante.
Le nu-disco est aujourd'hui l'un des style les plus en vogue au sein de la musique électronique car il est fédérateur, festif, moins clivant que la deep house ou la techno minimale, plus adapté à des ambiances chill out, décontractées. Il n'est donc pas nécessairement considéré comme une musique exclusivement de club. Il est festif sans être ni mainstream, ni commercial et il est décalé sans être underground.
Il est associé à une image de musique indépendante de qualité et non à de la musique grand public, ce qui lui donne son côté "hype". Il est beaucoup passé sur les rooftops et dans les bars éphémères estivaux des quais de Seine à Paris par exemple. C'est la raison pour laquelle, il est de plus en plus utilisé dans le cinéma et la publicité pour obtenir un effet "tendance", hype, décalé, urbain, voire hipster.
Histoire:
Le terme apparaît dans la presse écrite en 2002, et est utilisé au milieu de l'année 2008 par les disquaires sur le web tels que les sites Juno et Beatport2. En 2002, The Independent décrit le nu-disco comme le résultat « d'une technologie moderne » attribuée au disco et au funk des années 19703. En 2008, Beatport décrit le nu-disco en « tout ce qui touche au disco des années 1970 et début des années 1980, au boogie, au cosmic, au Balearic et au continuum Italo disco2. »
Le nu-disco (ou parfois new-disco, nouveau disco, funky house ou disco house) est un genre musical de musique électronique du XXIe siècle ayant progressivement émergé en tant que genre reconnu à part entière entre 2002 et 2008. Il est inspiré des sonorités "happy" et festives du disco des années 1970 et 19801, de celles plus sombres de la new wave des années 1980, dont il reprend l'instrumentation par synthétiseur, de l'Italo disco du début et du milieu des années 1980, tout en reprenant le côté "groove" et enveloppant de la house. Le style se développe beaucoup en Europe notamment à Paris, grâce à la multiplication des labels (Kitsuné) et des artistes français comme Yuksek, Sébastien Tellier, Anoraak, Jupiter, Louis la Roche, Saint Michel, M83. La scène londonienne est aussi très active avec des artistes comme Metronomy, JBAG, Montmartre et Disclosure.
Le genre s'est développé parallèlement en Belgique (Aéroplane, The Magician), aux Pays-Bas (Timecop1983), en Allemagne (Satin Jackets, Moullinex), en Australie (Flight Facilities, Grafton Primary, Pnau, The Presets), aux États-Unis (Gigamesh, Goldroom, Capital Cities, RAC), au Canada (FM Attack, Electric Youth, Chromeo), en Russie (Tesla Boy, D-Pulse).
Le nu-disco atteint le grand public lors de la sortie du titre Treasure de Bruno Mars en 2013 puis surtout celle de de l'album Random Access Memories de Daft Punk en 2014, avec le succès mondial du titre Get Lucky. Néanmoins, malgré le succès et la large diffusion de certains titres et malgré son côté festif voire kitch, du fait de son influence disco, le genre conserve une image de musique indépendante, non commerciale, pointue et raffinée. De manière générale, il reste quasiment absent des radios grand public. C'est pour cette raison qu'il est généralement classé dans la musique électronique et non dans la dance, dance-pop ou l'EDM, dont il se distingue totalement, tant par le public visé (plus agé, CSP+, cultivé, urbain à tendance hipster ou hippie chic) que par son mode de diffusion (soirées urbaines, radios indépendantes, sites de streaming).
Le genre se caractérise par la grande utilisation de sons du style synthétiseur des années 80 mais avec une ligne mélodique beaucoup plus élaborée, très travaillée, tout en restant simple et claire. Les voix sont très souvent utilisées mais pas nécessairement. Elles apportent le côté "happy" parfois kitch que la recherche mélodique permet de compenser, en ôtant tout caractère "commercial" au genre. Les effets sonores de type jeux vidéo des années 80 (groupe Arcade High par exemple) et l'effet vocoder sont parfois aussi utilisés mais toujours avec le soucis de maintenir une ligne mélodique à la fois pointue, agréable, poignante et enveloppante.
Le nu-disco est aujourd'hui l'un des style les plus en vogue au sein de la musique électronique car il est fédérateur, festif, moins clivant que la deep house ou la techno minimale, plus adapté à des ambiances chill out, décontractées. Il n'est donc pas nécessairement considéré comme une musique exclusivement de club. Il est festif sans être ni mainstream, ni commercial et il est décalé sans être underground. Il est associé à une image de musique indépendante de qualité et non à de la musique grand public, ce qui lui donne son côté "hype". Il est beaucoup passé sur les rooftops et dans les bars éphémères estivaux des quais de Seine à Paris par exemple. C'est la raison pour laquelle, il est de plus en plus utilisé dans le cinéma et la publicité pour obtenir un effet "tendance", hype, décalé, urbain, voire hipster.
Funky House:
La funky house est un sous-genre musical de la musique house, orientée vers les succès commerciaux et influencée par le disco. Le genre est particulièrement populaire dans les années 2000.
Caractéristiques:
Genre assez mal définie, la funky house suit, comme la plupart des variante de la house, un rythme à quatre temps (four-on-the-floor). Il fait peu usage de lignes de basse extrêmes et de boucles sans fin (mélodies répétées sans cesse, ou boucles). La fréquence est standard, entre 128 et 136 battements par minute. Le rôle de la mélodie est plus important que dans la house. Celui de la basse rapproche le genre de la french house.
L'instrumentation fait un usage massif des synthétiseurs, des échantillons enregistrés de classiques des années 1970, ou de nouvelles phrases musicales rappelant ces années, et des chansons sentimentales. Cependant, à la différence des musiques deep house et house de Chicago, plus orientées vers l'électronique, la présence d'une instrumentation acoustique, comme le piano ou le saxophone, est plus fréquente. De même, on peut y rencontrer l'utilisation de chanteurs de gospel a cappella.
Histoire:
La funky house fait son apparition à Chicago vers la fin des années 1970. Le funky house est popularisé commercialement par des marques discographiques comme Ministry of Sound, Hed Kandi et Fierce Angel, ces deux derniers créés par Mark Doyle. Elles publient des albums de compilations consacrés au genre1,2. C'est entre 1996 et le milieu de l'année 2006 qu'il connaît la popularité.
Cette époque sera dominée par ce genre musical, aux côtés de la trance. Dans les années 2010, il s'agit plutôt de funky and vocal house. Le genre est associé au UK garage. Parmi les festivals consacrés au funky house, on notera Bacardi Batbeats, Houselovers et Sneakerz. Le genre se popularise particulièrement dans les années 2003.
Tech House:
La tech house est un sous-genre musical de la house mêlant éléments de techno et de house. Le terme de « tech house » se développe chez les disquaires comme une catégorie de musique électronique mêlant les aspects musicaux de la techno.
La musique est associée à la techno de Détroit et du Royaume-Uni2 . Au milieu et à la fin des années 1990, une scène se développe dans les boîtes de nuit britanniques comme The Drop dirigée par Mr.C & Plink Plonk, Heart & Soul.
Caractéristiques:
Le genre se situe à la charnière entre house music et techno minimale. Cependant, alors que la house progressive tend à incorporer éthérée, atmosphérique, sonne presque ambiante et est souvent mélangée à des degrés divers de trance et de trance progressive, la tech house a tendance à avoir plus en commun avec la deep house, et bien qu'elle soit originaire des clubs de Chicago, elle empreinte également le style techno de Détroit traditionnel, avec lequel elle est souvent mélangée dans la pratique. En général, elle se distingue de la techno et de la minimale par un rythme beaucoup moins binaire et plus mélodieux.
Histoire:
Depuis le début des années 2000, la tech house s'est répandu en Europe. Même si elle est longtemps restée dans l'ombre de la musique techno (propulsée par des artistes tels que Adam Beyer ou Richie Hawtin) dans le nord de l'Europe comme notamment en Allemagne, aux Pays-Bas et en Suède), la tech house connait un succès énorme en Espagne.
En effet, grâce à l'expansion de nouveaux DJ tels que Marc Maya, Oscar Aguilera ou Raul Mezcolanza (tous des DJs résidents d'une boite de Barcelone : le ROW14), la tech house peut concurrencer les autres styles de musique électro dans des festivals comme le Monegros Desert Festival ou l'Awakenings Festival. Cependant, la mise en avant de la tech house est aussi due à la promotion de ce style de musique par d'autres DJ tels que Carl Cox ou Joris Voorn.
Progressive House:
La house progressive est un sous-genre musical de la house. Le style house progressive émerge au début des années 1990. Il dérive initialement de la house américaine et européenne à la fin des années 1980. Le genre est largement influencé par la trance dans les années 1990, puis par la big room house et l'eurodance au milieu des années 2000. En novembre 2014, le genre est élu premier genre sur Top Deejays.
Terminologie:
Dans le contexte de la musique populaire, le mot « progressive » est d'abord utilisé dans les années 1970 pour différencier les formes expérimentales de musique rock des styles populaires. De telles musiques adoptent une approche alternative de production rock. Quelques groupes tentent également d'améliorer les valeurs esthétiques du rock en incorporant des éléments sonores issus de la musique classique instrumentale. Cela mène à un style de musique appelé rock progressif.
Dans le disco, puis la house, une envie similaire de séparer les styles plus explorateurs des approches classiques se fait sentir lorsque les DJs et producteurs adoptent le mot « progressive » pour faire la distinction. Selon le DJ et producteur Carl Craig, le terme « progressive » est utilisé à Détroit au début des années 1980 en référence à l'italo disco. La musique est dite « progressive » du fait qu'elle se soit inspirée de l'euro disco de Giorgio Moroder plutôt que du disco inspiré par le son symphonique de la Philadelphia soul5. À Détroit, avant l'émergence de la techno, des artistes comme Alexander Robotnick, Klein + M.B.O. et Capricorn comblent la place laissée vacante par la mort du disco en Amérique. À la fin des années 1980, le critique musical Simon Reynolds intronise le terme de « dance progressive » pour décrire les albums de groupes comme 808 State, The Orb, Bomb the Bass et The Shamen. Entre 1990 et 1992, le terme « progressive » désigne un buzzword pour la « house progressive » dérivée de la house.
Caractéristiques:
Le genre est distinctement britannique et accompagné de sons de type trance et harmoniques comme le synthétiseur. Il inclut des éléments de dub, deep house, Italo house, de gros riffs et une longueur générale. Le tempo oscille typiquement entre 120 et 134 battements par minute. Le style se différencie de la dream trance et de la trance vocale de par son manque d'accord anthémique et de tambours. L'intensité est ajoutée par la superposition des couches sonores. Les phrases se caractérise typiquement par la superposition de deux mesures et débute souvent par une mélodie ou rythme nouveau (nouvelle) ou différent(e).
Histoire:
La house progressive émerge peu après la première vague de house music12. Les racines de la house progressive peuvent être retracées au début des scènes rave et club des années 1990 au Royaume-Uni, en Europe, en Australie et en Amérique du Nord. Un mélange de house américaine, house britannique, house italienne, house allemande, et de techno se développe. Le terme est principalement utilisé comme label marketing pour différencier la new rave house de la house américaine traditionnelle.
La house progressive est une musique séparée de l'acid house de Chicago. Le mot émerge de la scène rave autour de 1990 et 1992, et décrit un nouveau son house qui brise tout lien avec la house américaine. Gabriel & Dresden décrit Not Forgotten de Leftfield comme la première chanson de house progressive, qui est commercialisée en octobre 1990 ; il explique également que le label Guerilla Records de Will Orbit a aidé à faire grandir la scène du genre. Les albums Renaissance: The Mix Collection en 1994 et Northern Exposure en 1996 sont tous les deux considérés comme ayant établi le genre et les compilations mixées.
Comme pour Guerilla Records, Deconstruction Records, Hooj Choons et Soma Records sont considérés comme cruciaux dans le genre.
Le label house progressive est souvent utilisé d'une manière interchangeable pour la trance à ses débuts. La house progressive a souvent été décrite comme anti-rave alors que sa popularité grimpe dans les clubs anglais, tandis que les styles plus centrés hardcore et dance sont fréquemment joués dans les raves. Sur Discogs, le genre dénombre une vingtaine d'albums principalement commercialisés en Allemagne, au Royaume-Uni, et en Europe en 1989. Dans les années 1990, une moyenne de 1 500 chansons house progressive étaient commercialisées chaque année. La popularité du genre est soutenue depuis les années 2000 avec une moyenne de 4 500 chansons annuelles.
Electro House:
L’electro house est un genre de musique house. Le genre est principalement influencé par l'electro, electroclash, la pop, la synthpop, et la tech house. Le terme est utilisé pour décrire les genres musicaux d'artistes des DJ Mag Top 100 DJs comme Deadmau5, Kaskade, Knife Party, Madeon, Porter Robinson, et Zedd.
Caractéristiques
L'electro house contient des éléments de tech house2, comme les très utilisées lignes de basses, des riffs courts et pitchés, et des percussions. Contrairement à la tech house, cependant, elle peut inclure des morceaux de synthétiseurs axés electro et des échantillons sonores vocaux ou instrumentaux2. Le tempo tourne habituellement autour de 128 et 130 BPM. Les récentes compositions contiennent une basse « dirty » créée à partir d'un signal en dents de scie ou synthèse FM, accompagné d'un effet de compression et de distorsion7.
Histoire:
De gauche à droite, Porter Robinson, Zedd, et Skrillex, sur scène au South by Southwest (SXSW), le 16 mars 2012.
Le genre est décrit comme un genre de fusion musicale de la house et de l'electro8, aussi bien sous sa forme originale ou comme fusionné avec la synthpop, la techno de la fin des années 1990, et l'electroclash3. Il s'agit également d'un terme considéré être créé par l'adjectif « electro » (signifiant « futuriste » ou « dur ») et « house » (la musique).
Les premières musiques pouvant être catégorisées sous ce terme peuvent inclure les titres Dark Invader et The Arrival des Arrivers en 1996, et Raw S*it de Basement Jaxx en 1997 ; le titre à succès Flat Beat de Mr. Oizo, datant de 1999, est également perçu comme précurseur du genre.
Benny Benassi, avec son titre Satisfaction, datant de 2002, est considéré comme le précurseur d'un electro house qui passe d'un public restreint à un public général. Début des années 2000, de nombreux nouveaux artistes rejoignent le mouvement comme Yasutaka Nakata11. En 2005, la popularité de l'electro house s'accroit considérablement12. En novembre 2006, les titres electro house Put Your Hands Up For Detroit de Fedde Le Grand, et Yeah Yeah de Bodyrox et Luciana, respectivement, atteignent les classements musicaux britanniques (top 40)13. Dès lors, des producteurs d'electro house comme Porter Robinson, Feed Me, The M Machine, Knife Party et Skrillex14 se popularisent et se concrétisent dans le genre.
Electro:
L'electro (apocope d'electro-funk ou electro-boogie) est un genre de musique électronique directement influencée par l'utilisation d'une boîte à rythmes TR-808 et de quelques samples dérivés du funk.
Caractéristiques:
Le terme « electro » définit un genre de musique électronique. Son tempo moyen varie entre 120 et 140 BPM, sa rythmique syncopée étant fondamentalement construite sur le modèle de base « kick-snare-kick-kick-snare-kick » dont l'exemple-type est le morceau Numbers de Kraftwerk. L'electro est ainsi une musique explicitement « machinique ».
En fonction de l'influence musicale du moment et de l'inspiration du musicien s'y greffe une ligne de basse de quelques notes (souvent sans portamento) qui vient renforcer le côté saccadé et « robotique » de la rythmique et/ou une combinaison de nappes mélodiques évoquant la science-fiction ou des univers aquatiques (typiques chez Drexciya et nombre de musiciens de Détroit tels Juan Atkins ou Aux 88). À Détroit, il est également fait référence au style electro par l'expression « techno bass ».
Tout comme le terme « techno » qui a, un temps, servi à désigner de manière générique toute musique électronique dansante, le terme « electro » est depuis quelques années utilisé en ce sens, et ce plus particulièrement dans les pays francophones.
La profusion des genres et sous-genres dans les musiques électroniques et la popularité grandissante de ces sonorités impose, notamment aux médias généralistes, de recourir à des étiquettes englobant des styles parfois très éloignés les uns des autres. « Cette culture à l'intérieur de laquelle se sont déployées ces nouvelles pratiques musicales et artistiques, cette scène qui a su si rapidement adopter les outils de son temps, c'est ce que l'on a appelé techno dans les années quatre-vingt-dix, les musiques électroniques au cours de la décennie suivante et aujourd'hui l'electro. »
Origines:
À l'origine, l'electro est créée sur les premières boite à rythme inventées par Dave Smith. Elle devient cependant une branche dérivée du hip-hop. En plus de l'appellation « electro-funk », le genre est désigné au début des années 1980 sous les autres termes d'« electro hip-hop », de « robot hip-hop » et de « robot funk ». La paternité du style est traditionnellement attribuée à Afrika Bambaataa et son titre Planet Rock qui marie les scansions du rappeur avec des samples des morceaux Trans-Europe Express et Numbers de Kraftwerk.
Donc, l'electro peut être perçue comme une paternité de la musique électronique populaire inventée par les Kraftwerk des années 1970. Fortement conditionnée par l'utilisation d'instruments synthétiques (boite à rythme, vocoder, synthétiseurs), cette fusion entre le rap et la musique électronique populaire du groupe Kraftwerk, en plus d'influences funk et disco, a une grande influence sur les toutes premières compositions de la house et de la techno.
Techno:
La techno est un genre de musique électronique ayant émergé aux États-Unis au milieu des années 19803. Le plus souvent composée en home studio et réinterprétée par des disc jockeys lors de pratiques festives, la techno est avant tout une musique de danse, par essence répétitive.
Sa gestation se fait en parallèle de l'apparition de la house music à Chicago, mais la techno s'inspire plus volontiers encore de l'electro et de la new wave, ainsi que de la soul, du funk et des thèmes musicaux futuristes qui prévalaient dans la culture populaire, notamment de l'Amérique industrielle de la fin de la guerre froide. Au cours des années 1990, la techno se développe en véritable culture musicale grâce à l'accueil que réservent l'Angleterre et surtout l'Allemagne aux artistes de Détroit.
Stylistiquement, la techno est une musique instrumentale généralement répétitive, souvent produite pour des mixsets. La presse spécialisée et les connaisseurs de musique techno utilisent différemment ce terme parfois pour décrire les musiques tech house et trance. La « techno » est souvent confondue avec les autres termes généralistes de musique électronique et dance.
Le passé musical de la ville de Détroit est particulièrement riche, notamment symbolisé par le label Motown qui fit d'elle, entre 1959 et 1971, l'épicentre de la soul et du funk aux États-Unis6. Si les pionniers de la techno revendiquent cet héritage, ils précisent néanmoins que certains groupes européens ont joué un rôle capital, au premier rang desquels se trouve sans aucun doute le groupe allemand Kraftwerk7,8. Il est aussi utile de rappeler l'apport essentiel de l'ingénieur américain Robert Moog et également de sa condisciple Wendy Carlos à travers, entre autres, les expérimentations sonores qu'ils proposent dès 1968 avec l'album Switched-On Bach.
En France, un musicien comme Richard Pinhas propose, dès 1974, des « variations » électroniques d'une troublante modernité. Mais formé en 1970, le groupe allemand Kraftwerk est cité à juste titre comme l'influence déterminante des artistes ayant donné naissance à la techno en tant que telle. Si l'ensemble de la discographie de Kraftwerk connait un succès mondial9, deux disques symbolisent plus particulièrement toute l'importance du groupe dans la genèse de la techno.
Tout d'abord Autobahn, issu de l'album éponyme paru en novembre 1974, qui tout au long de ses 22 minutes expose déjà la plupart des éléments musicaux présents dans la future techno. Ensuite, c'est l'album Trans Europe Express paru en 1977, avec lequel entrent en contact Juan Atkins, Derrick May et Kevin Saunderson par l'intermédiaire de l'émission de radio Midnight Funk Association présentée par Charles « The Electrifying Mojo » Johnson entre 1977 et 1980, qui diffuse entre autres Trans Europe Express dans son intégralité, ou le morceau Spacelab tiré de The Man-Machine dont l'introduction propose un beat ultra rapide, rarement atteint à cette époque.
EDM:
La musique dance (également connue sous les termes d'electronic dance music, EDM, dance music1, ou club music1) définit une variété de genres de musique électronique entièrement composés pour danser et principalement joués dans des nightclubs, raves, et festivals.
Cette variété est produite et jouée par des disc jockeys (DJs) lors de mixsets durant lesquels les DJs entremêlent plusieurs chansons qui se suivent parfois successivement.
L'acronyme « EDM » est adopté par l'industrie musicale américaine et la presse spécialisée comme un buzzword pour définir la scène commerciale de musique électronique américaine. L'EDM est un terme recouvrant de nombreux genres qui incluent notamment techno, house, trance, hardstyle, drum and bass, dubstep et garage.
L'EDM n'est pas un genre musical à proprement parler, mais une variété de sous-genres musicaux touchant à la musique électronique sur lesquelles l'auditeur peut danser.
EDM en Amérique du Nord:
À l'origine, la musique dance (EDM) ne parvient à se populariser qu'auprès d'un public américain restreint lorsqu'elle est commercialisée sous le nom d'« electronica » au milieu et à la fin des années 1990. À cette période, une vague de groupes britanniques de musique électronique, dont The Prodigy, The Chemical Brothers, Fatboy Slim et Underworld, sont d'une manière précoce associés à la « révolution américaine d'electronica » (American electronica revolution). Mais l'EDM est par la suite acquise par l'industrie musicale14. L'album Ray of Light de Madonna, sorti en 1998, est celui ayant fait connaître le genre au grand public, et est considéré EDM par la presse spécialisée.
Au milieu des années 2000, un nombre de facteurs mènent à la popularité grandissante des groupes nord-américains de musique dance. En 2004, Tiesto ouvre les Summer Olympics, devant un très grand public. La performance des Daft Punk au Coachella Festival de 2006 est considéré par le magazine Spin comme le « point culminant » de l'EDM. En 2009, le compositeur français David Guetta commence à se faire une réputation dans le milieu de la pop après avoir atteint de nombreuses fois les Top 40 avec des chansons comme When Love Takes Over, et avoir collaboré avec d'autres artistes internationaux comme Akon (Sexy Bitch) et The Black Eyed Peas (I Gotta Feeling). Des sites comme YouTube et SoundCloud aident également à l'élargissement de la popularité de l'EDM, et de genres comme l'electro house et le dubstep. À cette période, le dubstep lance un genre dérivé du nom de « brostep », popularisé par le producteur américain Skrillex.